Duhamel, le militaire à la stratégie mal adaptée

Volontaire mais un peu hautin et pas très bien vu des populations et des nobles, il arrive en octobre 1764 avec 57 hommes dont 17 à cheval.
Malgré sa bravoure et son dévouement, il repartira le 7 avril 1765 à la demande de la cour, sans avoir triomphé bien que téméraire. En effet c’est un militaire, par définition pas habitué à chasser un animal, et ne disposant pas de chien.

Denneval, le louvetier confirmé

ll est étranger à cette région qui va le dérouter par son relief accidenté et son climat rude

Avec son fils il arrive le 2 mars 1765 à Saint Chély. 

Un peu arrogantpas très actif, peu sociable et mal vu des nobles, lui aussi. Il repartira le 18 juillet 1765, après seulement quelques loups tués au cours de ses multiples battues. Pourtant il n’a pas démérité malgré les intempéries.

Antoine, le noble chasseur et ami du Roi

Envoyé par la cour, il arrive le 21 juin 1765 et suscite le respect et l’admiration. Au début il inspire loyauté et abnégation aux paysans du Gévaudan, qu’il tente de comprendre.
Quelques mois après sa chasse « réussie » (en fait une mascarade), il sera suspecté d’usurpation, et enfin il sera accusé de connivence et de tromperie.
En outre il conservera pour lui seul la totalité de la prime qu’il empoche sans vergogne, il aurait pu en faire don aux paysans affamés qui avaient tant donné de leur temps lors des chasses, et négligé leurs travaux dans les champs.

Le marquis d'Apcher et Jean Chastel

Tous deux des locaux et des chasseurs ; ils furent les véritables « libérateurs » officiels du Gévaudan, ils réussirent là où tous les autres avaient échoué.
Ils avaient un gros avantage sur leurs prédécesseurs : ils vivaient sur place et connaissaient parfaitement les lieux et les personnes, ils avaient probablement repéré où se remisait la Bête, c’est ce qui leur a, entre-autre, permis de réussir.
Mais il est possible aussi que la fin de cette affaire, qui s’arrête brutalement (comme elle avait commencé), ait été programmée par avance, et qu’elle soit en réalité plus compliquée, comme racontée en détail par l’auteur dans ses livres et lors des stages.